Dans un point de presse lundi 3 Septembre 2018, les forces sociales de Guinée avaient mis en place une coordination pour piloter leurs actions de protestation contre la hausse du prix du carburant.
L’ensemble des membres de la coordination qui étaient présents ont prêté serment sur le Coran et la Bible au cours de la rencontre tenue au siège de la PCUD.
Ceci semble créer une division au sein de ces acteurs de la société civile. Selon Abdourahmane Sanoh, la prestation de serment des membres devient un passage obligé pour appartenir aux forces sociales de Guinée (FSG). Cette théorie n’est pas digérée par une autre section qui au cours d’un point de presse ce mardi 4 septembre 2018, a qualifié le camp d’Abdourahmane SANOH de “dissidents”.
Cette autre faction est pilotée par Abdoul Sacko, Dorah Aboubacar Koita et autres. À les entendre “les forces sociales de Guinée reste unes, unies, indivisibles, entières et plus que jamais fortes!“, soulignent-ils dans une déclaration dans l’après-midi de ce mardi.
“Nous informons le peuple de Guinée que cette action a été faite sans aucune information préalable de la grande majorité que compose le mouvement et n’engage pas les forces sociales de Guinée. Ayant fédéré toutes les dynamiques citoyennes et sociales soucieuses du bien et du mieux être de la population, les forces sociales ont décidé de mettre en place une commission pour ramener les dissidents à la raison“, à déclarer Ibrahima Aminata DIALLO, porte-parole.
Ceux qui sont censés faire fléchir le gouvernement afin de diminuer le prix du carburant à 8.000 GNF à la pompe semblent être divisés alors qu’ils n’ont même pas atteint leur objectif pour le moment. Faut-il espérer?