Président du RDIG, député à l’Assemblée Nationale, ancien ministre de l’agriculture. Au cours que cet entretien que l’honorable Jean Marc Telliano a bien accepté nous accorder, nous avons passer en revue l’actualité nationale dont entre la nomination de Kassory à la primature, le dialogue politique jusque là rompu et l’avenir politique de son parti, qui est confronté à une crise interne, avec la démission de deux responsables du bureau exécutif dont le secrétaire général.
Kassory à la primature, qu’est ce que ça vous dit?
Félicitations ! Kassory c’est mon ami, c’est mon ancien collègue. Je le souhaite bon vent. C’est lui qui sait maintenant pourquoi il a fusionné son parti pour un poste de 1er ministre. J’ai pas tellement de commentaires à faire sur ça, car le choix est personnel.
La nomination des deux leaders politiques de votre alliance dénommée FAD, à l’occurrence Mouctar Diallo et Aboubacar Sylla vous inspire quoi ?
Le FAD ne se résume pas à Mouctar Diallo et à Aboubacar Sylla. Deux partis seulement peuvent mener à bien une organisation.
Y’a d’autres membres du FAD qui sont là, c’est le cas de Syla Bah. Dans les jours à venir, nous allons nous retrouver, pour tracer une ligne de conduite. Je souhaite encore bonne chance à Mouctar et à Sylla, c’est eux qui savent pourquoi ils ont choisit le camp qu’ils ont toujours condamné.
Est ce qu’on peut s’attendre au retour d’un Marc Telliano aux affaires, peut-être ministre conseiller à la présidence ?
Je serai le dernier leader à quitter l’opposition après Cellou Dalein Diallo, je ne parle pas comme les autres, moi on ne me rattrapera pas par mes propos.
On vous entends rarement, comment se porte le RDIG?
Très bien ! Vous avez dû le constater, je suis un peu calme, mais sachez que c’est un repli stratégique.
N’est-ce-pas cela la raison des différentes démissions que le parti a enregistré ces derniers temps avec le départ même du secrétaire général du parti ?
J’ai pas eu la démission du secrétaire général, mais plutôt le départ des cadres.
Deux cadres, dont le départ ma choqué moralement. Quand vous êtes habitué avec des gens, avec lesquels vous mangez dans la même assiette, si vous vous quittez même pour deux jours, cela peut choquer. Mais une chose reste claire, ce que politiquement ce départ n’a pas d’impact.
Parce que celui qui se dit secrétaire général, ne connaît même pas les structures du parti. Sa présence et son absence n’ont pas d’effets.
Je vous invite à la réunion du bureau national des femmes chaque mercredi, vous verrez combien de fois que le parti enregistre des adhésions, c’est du jamais vu.
Interrogez ceux qui se disent démissionnaires sur les noms de cinq responsables du parti, ils ne connaissent pas. Un secrétaire général d’un parti, qui ne parle que sa langue Kissia.
Des gens qui ne connaissent même pas le nom d’une fréquence radio, ni un site d’information et ils veillent créer le buzz.
Comment se porte l’opposition républicaine, surtout la cohabitation avec le chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo ?
L’opposition, c’est nous qui la tenons. Si vous entendez l’opposition, Jean Marc n’est pas le moindre.
Je suis pas le griot de Cellou, il est égal à moi, parce qu’il cherche le pouvoir comme moi. Mais j’ai de respect pour l’homme, car Cellou aime partager, il a le respect pour son prochain.
Vous savez moi, dès que vous me respecter, je deviens votre esclave. C’est un homme qui tient ses promesses. Mais on a toujours des défauts.
Cela fait cinq mois que les conseillers communaux n’ont pas pris fonction, qu’est ce qui se passe ?
Vous savez le problème de la Guinée c’est la tête. Quand la tête est malade, le pays tout entier est malade. C’est tout.
Votre mot de la fin?
J’invite tout le peuple de Guinee, à prendre son destin en main, parce que, ce que nous voyons se dessiner, il faudrait que tout le peuple se lève comme un seul homme, pour mettre fin à ces pratiques.
Merci Honorable
Je vous remercie