Au cours d’une interview qu’il a accordé à la chaîne française France 24, le président guinéen a lancé des piques sur le parti de son ancien Haut représentant. Pour Alpha Condé, l’Ufr que dirige Sidya Touré n’existe plus.
«Ce qu’Alpha dit n’est pas parole d’évangile. C’est lui qui le dit, moi mes assemblées continuent de se tenir…Ce qu’il dit n’engage que lui-même[…]», c’est ce qui sort en substance de la réponse donnée par Sidya Touré, suite à ce “défi” lancé à sa formation politique par son ancien collaborateur.
«Nous avons une vingtaine de maires sur le terrain et les conseillers communaux. Le problème n’est pas au fait qu’Alpha Condé veut créer une situation où les partis politiques d’opposition n’existent plus, ça, je crois que c’est son problème à lui. Ce que je veux sauver moi, c’est la situation périlleuse dans laquelle mon pays est en train de traverser», a dit le leader de l’Union des forces républicaines.
L’Ufr favorable à un gouvernement d’ouverture ?
Sidya Touré précise d’abord que sa formation politique a fait une proposition qui reste sur la table. Qu’elle soit prise en compte ou non, «mais nous aurions fait la proposition…», reconnaît-il.
«Nous ne partons pas pour une histoire de gouvernement d’union nationale ou d’ouverture. Nous allons pour une ouverture au niveau des institutions pour que les partis politiques d’opposition jouent leurs rôles qu’ils doivent jouer dans tous les pays afin de qualifier la gouvernance de notre pays», insiste Sidya Touré.