Kidnappé le 19 novembre dernier à Koloma Soloprimo, l’opérateur économique Alhassane Diallo a été libéré sain et sauf dans la nuit du 3 décembre 2024, après plus de deux semaines de captivité. Cette libération, bien qu’heureusement saluée, suscite de nombreuses interrogations parmi l’opinion publique. Son frère aîné a partagé des détails sur cet événement qui reste entouré de mystère.

Pour éclairer la situation autour de cette libération, Elhadj Mamadou Bailo Diallo, frère aîné d’Alhassane, a déclaré : « Il est rentré hier à 23 heures. On m’a appelé pour m’informer que mon petit frère était enfin libre. Nous n’avons pas payé de rançon. Nous avions rencontré le ministre de la Sécurité, Bachir Diallo, qui nous avait assuré de son soutien. »

Selon Mamadou Bailo Diallo, les ravisseurs auraient décidé de libérer son frère après s’être rendu compte que les autorités étaient sur leurs traces. « Ils l’ont amené dans une ruelle avant de le relâcher. Ils ne l’ont pas torturé, même s’ils l’ont beaucoup fatigué. »

Aussitôt revenu, Alhassane Diallo a été conduit à la Direction centrale de la Police Judiciaire de Kaloum pour les besoins de l’enquête. Les autorités souhaitent clarifier les circonstances exactes de son enlèvement et identifier les auteurs de ce crime. « Après les interrogatoires, il reviendra à la maison, pour le plus grand soulagement de toute la famille », a ajouté son frère.

Elhadj Mamadou Bailo Diallo a profité de l’occasion pour remercier les autorités et lancer un appel pressant : « Nous exhortons les autorités à assurer la sécurité des opérateurs économiques de ce pays. » Cette affaire soulève une fois de plus la question de la sécurité dans le secteur économique, souvent ciblé par des actes de banditisme.

Pour rappel, le 19 novembre, aux environs de 19 heures, alors qu’il quittait la mosquée après la prière, Alhassane Diallo a été enlevé par des hommes lourdement armés. Ce rapt a semé la panique à Koloma et suscité une vive inquiétude. Les autorités, alertées, avaient promis de mobiliser tous les moyens nécessaires pour retrouver l’opérateur.