Dans la journée du mercredi 03 novembre 2021, les États-Unis ont annoncé avoir pris des sanctions contre trois pays africains à savoir la Guinée, le Mali et l’Ethiopie.
Des sanctions que l’Amérique justifie par le fait que ces pays concernés n’ont pas fait de progrès ces dernières années vers l’établissement d’un État de droit et du pluralisme politique.
Sur le cas spécifique de la Guinée, le pays sera donc retiré à compter du 1er janvier 2022 au programme économique AGOA.
Pour le président du parti UDRG, les acteurs politiques guinéens doivent s’impliquer davantage pour expliquer aux États-Unis le bien fondé de la prise du pouvoir par l’armée le 5 septembre.
“Nous devons faire un rendez-vous avec les États-Unis pour en parler, mais puisque je ne me suis pas concerté avec les autres et la Coalition de la CORED pour le moment, je ne peux parler qu’au nom de l’UDRG”, explique t-il.
Mais bien avant, l’opposant précise que le coup d’État du 5 septembre est un élan vers une restauration de la démocratie. “On doit expliquer aux États-Unis, que la rectification constitutionnelle intervenue le 5 septembre est réellement un élan vers la démocratie, l’instauration d’un État des droits en Guinée”, souligne Bah Oury.
Cette sanction annoncée si elle s’applique, cela conduirait la Guinée à perdre des nombreuses opportunités, notamment dans le domaine commercial.
Ce qui n’est pas souhaitable aux yeux du leader du parti UDRG, qui a toujours en mémoire, l’échec de la Guinée dans le programme millenium challenge où le pays devait décrocher un montant d’environ 500 millions de dollars.