Dans un panel à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le ministre de la Justice, Garde des Seaux a rassuré les journalistes que le procès sur l’assassinat de leur confrère, Mohamed Koula Diallo, sera poursuivi.
Les journalistes guinéens se sentent menacés et leur vie en danger, d’après eux. Au cours d’un panel à l’occasion de la 26e journée mondiale de la liberté de la presse, le sujet sur la question liée à la sécurité des hommes de médias guinéens a été largement touché par Me Check Sacko et ses co-panélistes.
L’intervention phare qu’il a faite et qui a certainement réjoui les confrères de Koula, c’est cette annonce du ministre concernant la reprise du procès.
“Il y a eu un jugement de première instance, un jugement qui n’a satisfait personne, et c’est inadmissible en matière criminelle. Il y a eu appel, donc l’affaire va être jugée et rejugée par la chambre criminelle. J’ai donné des instructions au procureur général pour que l’affaire soit audiencée assez rapidement. On espère que pendant cette deuxième audience qui va passer devant la Cour d’appel qu’on pourra connaitre le ou les auteurs de l’assassinat de ce journaliste. Ça sera bien pour la partie civile, c’est-à-dire la famille, ça sera bien aussi pour les journalistes notamment le média pour lequel il travaillait”. recommande le ministre de la Justice.
Me Cheick Sacko ajoute que ce n’est pas acceptable que, «quand on tue froidement quelqu’un notamment un journaliste en exercice de son activité, qu’on ne puisse pas déceler la chose. Mais voyez-vous la justice elle est ce qu’elle est. Donc, l’audience de première instance est terminée, l’audience d’appel va nous montrer effectivement la vérité de cette histoire pour que tout le monde soit enfin en paix ».