L’inspecteur général du travail annonce avoir constaté que des entreprises violent le contenu du code du travail. Alia Camara déclare que ses services vont sévir contre toutes les entreprises qui ne respectent pas le contenu de ce document.
L’inspection générale du travail a pour rôle d’enquêter, de conseiller mais aussi de régler les conflits entre employés et employeurs, soutient Alia Camara. Il fait remarquer que c’est le président Alpha Condé, après avoir constaté les conditions dans lesquelles travaillent des employés dans certaines entreprises, qui lui a ordonné cette démarche : ‘‘C’est suite à cette interpellation et en prélude au 1er mai, que nous avons lancé dans la zone une campagne de contrôle des conditions générales du travail notamment sur le volet santé et sécurité au travail. Nous avons vu sur le terrain où les gens s’éternisent dans la fonction du journalier alors qu’un journalier n’a pas la vocation de devenir un permanent, le manque d’équipements de protection individuelle et collective des travailleurs. Ce qui engendre très souvent des accidents de travail très graves…’’
L’inspecteur général du travail dit que la plupart des entreprises violent le contenu du code du travail par ignorance :‘’Il y en a qui le font sciemment mais d’autres par méconnaissance de la législation du travail. Mais quand on vient s’installer dans un pays, on s’informe sur l’état de la législation. Toutes les unités industrielles et les entreprises ne respectent pas les normes notamment de santé-sécurité des travailleurs…’’
Colonel Tiegboro Camara a récemment remis en cause l’efficacité de l’inspection générale du travail. Alia Camara répond en ces termes :‘’On ne peut pas nous dire que nous ne faisons pas notre travail. Nous faisons de notre mieux pour faire en sorte de rendre les lieux de travail conformes aux normes de travail. Les services spéciaux font leur travail, le ministère de l’Industrie contrôle sur le respect des cahiers de charges. Chacun fait son travail…’’
Au cours de sa visite de travail qu’il a effectuée mardi dans certaines entreprises à Kagbelin, Alias Camara a fermé une usine de fabrique de chaussures, qui ne serait pas dans les normes.