Plus de 150 étudiants ont participé à un séminaire, autour du thème “prévention des violences électorales en Guinée : le rôle des organisations estudiantines “, jeudi 1er octobre 2020 à Conakry. L’objectif a été d’impliquer les jeunes étudiants et diplômés dans le processus électoral pour qu’ils jouent pleinement leur rôle pour un scrutin transparent et apaisé.
L’initiative est de déjouer la stratégie des politiques qui consiste à passer par des jeunes étudiants en situation de classe ou encore des diplômés sans emploi pour dérouler leurs agendas politiques, selon la coordination des organisations de la société civile guinéenne (COPE-GUINEE THINK THANK).
Paul Kamano, le coordinateur de la structure affirme qu’il se trouve que ce sont ces mêmes jeunes qui sont à la base des violences physiques, psychologiques et verbales, enregistrées dans le pays, à travers les réseaux sociaux.
“Il est important que nous impliquons ces organisations estudiantines, d’où le bien-fondé de ce séminaire afin de les outiller en notions de prévention de la violences en période électorale”, a-t-il expliqué.
À partir du moment où ces étudiants ont atteint un haut niveau, ils constituent des maillons forts dans la promotion de la paix et de démocratie dans un pays, a dit Yha Sehi Apholos, le formateur. “Ce séminaire est venu à point nommé car cela les permettra de véhiculer ce message auprès de leurs différentes familles.”
Au cours de ce séminaire, la structure organisatrice a présenté un rapport sur les dangers liés aux élections en Guinée. Ce geste a convaincu Thierno Aboubacar Camara, vice-président des étudiants des universités privées de Guinée.
“Si nous nous retrouvons au centre des élections en tant qu’étudiants, je pense que le résultat sera toujours transparent et démocratique. En ma qualité de vice-président donc, je ferai de mon devoir d’aller transmettre le message à toutes les organisations estudiantines à travers le pays.”