Le conseiller en charge de la communication du président du parti Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) s’est exprimé sur la situation sociopolitique du pays ce lundi 3 juillet 2023. Souleymane Souza Konaté accuse le CNRD de distribuer de l’argent à la population dans le but de corrompre celle-ci afin de se maintenir au pouvoir.
«Plusieurs choses nous amènent à dire aujourd’hui qu’il y a une réelle volonté de la part des autorités de confisquer le pouvoir. Premièrement, je reviens du Fouta il y a 24 heure de cela, j’ai constaté une batterie de mission déployée avec de montants colossaux pour corrompre la population. Donc pour moi, quelqu’un qui veut faire une transition réussie et partir, ne va pas se livrer à de tels exercices. Deuxièmement, c’est le refus des autorités de la transition à ouvrir un cadre de dialogue inclusif avec l’ensemble des acteurs majeurs de la nation qui fait qu’aujourd’hui le pays va dans tous les sens, et cela ne rassure pas. Donc, il y a une réelle volonté de la part des autorités de confisquer le pouvoir. C’est ce que nous déplorons parce qu’il y a eu énormément de sacrifices depuis 2010 jusqu’à maintenant, mais très malheureusement, le colonel est en train de décevoir les Guinéens», a déploré Souleymane Souza Konaté au micro de nos confrères de FIM FM.
Ce communicant du parti dirigé par Cellou Dalein Diallo estime que le Colonel Mamadi Doumbouya a choisi de suivre «le mauvais chemin». Selon lui, le président de la transition «a écouté les politiciens de vent, qui sont sans repère, sans conviction, qui sont en mal avec leur conscience et qui sont prêts à tout sacrifier. Aujourd’hui, le CNRD se sert de la justice pour traquer, arrêter et faire taire toutes les voix discordantes dans notre pays. Toutes les manifestations sont interdites cela en violation, non seulement, de la charte qu’eux-même ont imposé au peuple de Guinée, mais aussi au regard du protocole de la CEDEAO en matière de bonne gouvernance. Cela n’est pas de nature à rassurer le peuple mais plutôt à créer des crises», estime Souza Konaté.