Le secrétaire général de la jeunesse de l’Ufr Badra Koné a quitté le parti à cause, selon sa lettre de démission de la non valorisation de ses efforts et autres, par certains grandes figures de la formation politique de Sidya Touré.
Dans le parti, ces arguments de ce membre du bureau exécutif sont considérés comme des accusations gratuites, selon le secrétaire exécutif de l’Ufr. Saikou Yaya Barry qui répond à leur désormais ex collaborateur signale qu’il n’y a jamais eu de discussion à part le vouloir de mieux gérer la jeunesse, au sein du parti, entre eux.
“Il n’a jamais accepté qu’on travaille dans ce cadre. Sinon il n’y a jamais eu de débats ou de discussions entre Badra Koné et moi. Donc s’il m’accuse, il m’accuse gratuitement”, a réagi Saikou Yaya que nous avons joint au téléphone.
“En ce qui concerne le parti, j’avoue que vous ne pouvez pas quitter le parti à cause d’une personne ou deux. Dans la formation politique il y a beaucoup de personnes qui se rencontrent qui n’ont pas la même formation, le même caractère, la même éducation et qui n’ont pas la même vision. C’est ça qu’il faut coordonner pour arriver à quelque chose.”
Le démissionnaire n’utilise que des arguments pour quitter le navire Ufr, d’après Saikou Yaya : “sinon, il a une autre vision, un autre objectif. Rien n’en est!”
Aly Badra Koné signe dans sa lettre de démission que ses efforts n’étaient pas valorisés et son opinion n’avait pas le droit de citer. “Nous sommes dans un parti politique où il y a beaucoup de jeunes talentueux, il faut reconnaître. Quand vous avez des idées, vous les mettez sur papier. Il n’a qu’à vous montrer un seul projet qu’il a mis au service du parti”, défie Saikou Yaya.
“La réalité est que, dans ce cas d’espèce, Badra Koné a d’autres ambitions qui ne sont pas certainement liées à l’Ufr. Mais l’avenir nous dira, les jours, les mois à venir et les orientations qu’il se donnera…”
19 jours en prison sans assistance des responsables de l’Ufr?
“Ça aussi c’est totalement faux! Dès après leur arrestation, au sein du Fndc, nous avons mis les avocats à leur disposition. Et au sein du parti, nous avons créé une commission présidée par la présidente des femmes, Honorable Daffé. Trois jours après, elle s’était rendue avec le vice-président du parti à la maison centrale. Je suis arrivé à la prison civile avec des denrées, il refusé de me recevoir. Il y avait d’autres militants avec lui en prison, mais ils n’ont pas démissionné parce que je ne suis pas arrivé à temps…”