Le président de la NGR a enfin pu regagner les États-Unis, après la délivrance de son passeport. De là, il s’est exprimé sur la situation sociopolitique en Guinée, notamment en ce qui concerne le dialogue souhaité par Alpha Condé.
Le candidat malheureux du scrutin du 18 octobre dernier, soutient que sa participation à un dialogue inclusif ne peut être effective sans la libération de ses camarades de lutte de l’opposition dont entre autres, Ousmane Gaoual Diallo, Étienne Soropogui et cie. Pour rappel, ceux-ci sont emprisonnés il y a plusieurs semaines.
Pour Ibrahim Abé Sylla, il va falloir d’abord libérer ses collègues détenus même si c’est de façon provisoire jusqu’à ce que la justice finisse ses enquêtes. «Essayer de mettre fin à ces violences parce que la Guinée se porte très mal aujourd’hui. C’est dans ce sens qu’il n’y a pas de quiétude ni de sécurité qui constituent la base de la bonne gouvernance.»
Pour une véritable sortie de crise, Abé Sylla affirme que le dialogue entre l’Ufdg, le camp présidentiel et lui-même est la seule option envisageable.
«A ce point où nous sommes, je pense que les deux partis concernés et moi puissions nous asseoir autour de la table pour trouver une solution de sortie de crise, parce que la paix est primordiale et le Guinéen ne doit pas payer pour la politique des morts, et les pertes de temps pour les travailleurs. Il est vraiment temps que nous tous soyons pour le dialogue afin de se mettre à l’œuvre pour le Guinéen lamda» a-t-il conseillé au micro de nos confrères de la radio Espace, dans l’émission les GG.