En marge de l’atelier de validation des textes d’application de la loi portant prévention, détection et répression de la corruption lancé le 31 octobre 2018, Me Cheik Sako ministre de la justice, garde des sceaux s’est exprimé le dossier de Paul Moussa Diawara ex-directeur général de l’OGP et Sékou Camara de l’OGC tous deux poursuivis pour détournement de fonds publics.
“J’ai donné des instructions au parquet de Kaloum, de traiter ce dossier jusqu’au bout. Politiquement, je l’assume. Il y a eu l’Inspection d’Etat, un expert-comptable indépendant qui ont travaillé dans ce dossier. Les magistrats ne sont pas des magiciens, ils n’inventent pas. On les rapporte les dossiers, c’est après qu’ils appliquent le code pénal”, a-t-il indiqué.
Et le ministre de poursuivre: “Nous devons tous nous mobiliser pour engager une lutte féroce contre la corruption qui existe dans notre pays et dans la sous-région”.
Pour lui, la corruption est liée à la nature humaine. “Elle existe en France, aux Etats-Unis. Seulement, ces pays-là ont des textes bien ficelés et leur application ne souffre d’aucune entorse. C’est pourquoi, la sanction tombe automatiquement quel que soit le statut du mis en cause”, a-t-il conclu.