Un duel s’ouvre désormais entre le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) et Alphonse Charles Wright. Le ministre a annoncé sa volonté de dissoudre cette plateforme de la société civile, ainsi que toute autre organisation qui ne soit conforme aux lois du pays. La mesure, d’après une analyse de Bah Oury, ne devrait pas être appliquée pour ne pas impacter le dialogue.
Le FNDC devrait exister pour la bonne marche du dialogue, à en croire Bah Oury. Faut-il le dissoudre à cause de l’organisation des manifestations ? «Ce n’est pas la meilleure manière… », a répondu le président de l’UDRG : «Parce que ça pourrait même empêcher d’avoir des interlocuteurs attirés par rapport à des fins qui peuvent être engagées par ci et par là. Il faut mettre en avant les dynamiques de dialogue, de concertation, de résolution de problème un à un. Je pense que d’ici une semaine, si on y va avec méthode, on parviendra à restaurer la stabilité et un certain semblant du vivre ensemble.»
Aux responsables du Front également, Bah Oury a rappelé la démocratie ne veut pas dire, « faire ce que je veux n’importe comment. La démocratie veut dire qu’on privilégie l’intérêt général et le sens de responsabilité. L’intérêt général veut dire, est-ce que ce que je fais va dans l’intérêt de la grande majorité de la population. Au nom de l’UDRG, nous avions déjà prévenu que l’organisation des manifestations dans un contexte aussi fragile est inopportune, et peut s’avérer dangereuse pour la stabilité du pays. Si nous voulons que la transition aille dans un dynamisme conforme à l’intérêt du pays tout entier, utilisons d’autres moyens pour faire entendre les points de vue des autres.»