Le comité de pilotage de l’organisation du procès du massacre du 28 septembre s’est retrouvé mercredi pour parler entre autres, du budget du procès et le lieu où il va se tenir. Mais il y a des victimes qui pensent que ce procès tant attendu pourrait ne pas se tenir cette année.
Il y a neuf ans (moins deux mois) depuis qu’il y a le massacre au stade du 28 septembre à Conakry. Mais il n’y a qu’un militaire et un gendarmer qui sont en prison. D’autres sont inculpés, mais cette inculpation ne leur a pas fait perdre leurs postes administratifs.
Ce mercredi, le comité de pilotage s’est retrouvé pour échanger sur certains éléments obligatoires pour la tenue du procès. Mais selon une des victimes de cette affaire du 28 septembre, Idjatou Bah, ce comité n’a pas beaucoup travaillé depuis qu’il a été mis en place.
« Ce qui est plus important, c’est le travail du comité de pilotage pour la tenue d’un procès. Mais depuis que ce comité a été mis en place, il n’a pas beaucoup travaillé et cela nous rend un peu sceptique. Moi, en tant que victime, ça me rend vraiment sceptique. On ne voit pas encore qu’est-ce qui est la cause de ce retard …Je vois une lenteur qui profile à l’horizon. En tant que victime, je souhaite que ce processus tende vers la fin, mais jusqu’à présent, nous ne sommes pas encore sûrs, si le dossier 28 septembre sera jugé avant la fin de l’année 2018 », a-t-elle indiqué chez nos confrères de mosaiqueguinee, avant de conclure : « Ils doivent savoir qu’on ne va clamer leur victoire que seulement si l’affaire sera jugée ».