A travers un communiqué lu ce mardi 1er mai 2018, les journalistes et techniciens de la radio Bonheur FM ne comptent pas baisser les bras. Ils fustigent le comportement du Directeur général de la radio et envisagent d’aller plus loin dans cette grève si rien n’est fait.
“Nous portons à la connaissance de l’opinion que le Directeur général de la radio Bonheur, Oustaz Hafiziou Sow, a mis sa menace à exécution en bloquant la moitié des salaires des grévistes que nous sommes pour fait de grève“, déclare Mohamed Lamine Sylla, journaliste gréviste.
Interrogé ce mercredi 2 mai, un autre journaliste gréviste, Mamadou Samba Sow, révèle le recrutement de certains journalistes stagiaires que la rédaction paierait à 30.000 gnf par jour.
“Actuellement c’est le rédacteur en chef et le directeur technique qui pilotent la radio. Ils ont recruté des stagiaires et des correspondants, qu’ils exploitent de leur façon. Des stagiaires qui recevaient aucun franc au départ, maintenant on leur accorde 30.000 gnf par jour, pour faire croire aux auditeurs que la radio fonctionne normalement alors qu’il y a des émissions qui ne passent pas“, explique-t-il.
“Nous avons écrit à l’Urtelgui, au Syndicat de la presse privée, à la HAC, et à l’Inspection générale du Travail. Le Syndicat a promis de s’impliquer afin de trouver un dénouement. Quant au président de l’Urtelgui, il demande de lui accorder jusqu’au vendredi pour qu’il rencontre le directeur, Oustaz Hafiziou Sow. Nous attendons jusqu’au lundi. Si rien n’est fait, le recours au tribunal du travail n’est pas exclu“, conclut-il.