Venu célébrer la journée internationale du travail à l’esplanade du palais du peuple, avec ses pairs travailleurs et syndicalistes, le secrétaire général du SLECG a plutôt reçu un accueil glacial de la part des représentants du gouvernement, mais aussi des membres de l’inter centrale syndicale CNTG-USTG.
Accompagné de ses collaborateurs du SLECG, Aboucar Soumah venu sans invitation, a tout d’abord rallié le défilé traditionnel sans être présenté par le modérateur de la cérémonie.
Ce premier manque de considération va laisser place à l’interdiction catégorique au Secrétaire général du SLECG de serrer la main au Premier ministre Mamady Youla, le ministre du Travail, Damantang Albert Camara et quelques syndicalistes dont Amadou Diallo et Louis M’Bemba Soumah par les services de sécurité.
Le comble de cette mauvaise passe sera l’impossibilité d’Aboubacar Soumah à se trouver un siège. Debout pendant des minutes, c’est finalement un invité assis au troisième rang qui va lui céder sa place.
Malgré tout, le secrétaire général du SLECG est resté plutôt calme et serein. “Qu’on nous empêche de serrer la main aux autorités, peu importe. L’essentiel pour nous est que nous avons participé à cette fête et nous avons partagé la joie avec l’ensemble des travailleurs de la République de Guinée“, dit-il.
Il a d’ailleurs demandé au gouvernement malgré cet accueil froid, “de bien gérer les biens du pays et de bien les repartir, parce que la richesse nationale appartient à tous les citoyens de la Guinée. Ils parlent de la paix mais quand il n’y a pas de justice sociale, il ne peut pas y avoir de paix“.