Au 151ème rang sur 161 pays, la Guinée se retrouve parmi les pays les moins attractifs pour les investisseurs internationaux, selon le classement mondial du magazine Forbes de 2019.
Ce n’est pas tout, l’organisation des Nations Unies de son côté aussi a dressé un rapport de 2018 sur l’Indice du Développement Humain. Dans ce rapport, la Guinée se retrouve également au 175ème rang sur 189. C’est ce qui fait que le pays occupe la 15ème place comme pays le plus pauvre au monde, et 13ème place sur le continent (Afrique).
Dans une autre partie de ce rapport, la Guinée occupe en outre le 15ème rang des pays de la planète qui contribuent le moins à la richesse mondiale, « avec seulement 741 dollars US de PIB par habitant et par an, malgré la surexploitation de nos ressources minières».
Par ailleurs, la Banque mondiale quant à elle, classe aussi la Guinée au 152ème rang en terme de la qualité du climat des affaires dans 194 pays. Ce, malgré quelques performances réalisées par rapport aux trois dernières années.
148ème rang mondial sur 180 pays en terme de corruption, selon Transparency International dans son rapport sur l’indice de perception de la corruption pour l’année 2017. Sur le continent, le pays est classé parmi les 20 pays les plus corrompus.
Ces sont données sont fournies à la presse par des acteurs de la société civile guinéenne. Une façon pour eux d’attirer l’attention des hommes de médias sur la mauvaise gestion des biens publics dans le pays, par les dirigeants.
Dans leur communication, ils ont cependant apprécié certaines réalisations sous le régime d’Alpha Condé. « Avec l’appui des partenaires au développement n les nouvelles autorités ont entrepris dès 2011, des réformes macroéconomiques ayant conduit en septembre 2013 à l’annulation de 60% de notre dette extérieure, soit plus de 2 milliards de dollars dans le cadre de l’initiative PPTE », reconnaît Abdourahmane Sanoh, président de la plate-forme des citoyens unis pour le développement.
Les ressources budgétaires de l’État aussi sont passées presque du simple au double, le dispositif législatif et réglementaire de la gestion du Budget et des ressources minières a été renforcé et le produit intérieur brut (PIB) a progressé de près du tiers entre 2016 et 2018 avec une croissance d’environ 5,8% en 2018, selon les estimations du FMI, cite le coordinateur des Forces sociales de Guinée.
« De nouveaux mécanismes de sécurisation des recettes fiscales ont vu le jour en 2019 et un Plan National de Développement Économique et Social (PNDES) a été adopté en 2017 », apprécie Abdourahmane Sanoh.