Le ministre des Télécommunications, Moustapha Mamy Diaby, a inauguré samedi 31 mars un centre de formation professionnelle à certification CISCO à l’Université Nongo de Conakry.
L’informatique, grâce à l’avancée des technologies de l’information et de la communication, c’est le domaine vers lequel veulent se tourner les institutions d’enseignement supérieur. C’est le cas de l’UNC, qui pense qu’il faut diversifier les formations afin d’offrir des opportunités aux apprenants. Pour ce faire, l’université a pensé au Certificat CISCO de Dakar.
«L’Université Nongo Conakry (UNC), dans le souci de s’adapter au contexte national et international, a décidé de diversifier ses offres de formation en s’orientant vers la professionnalisation à travers la mise en place des certificats. Parmi les certificats identifiés, il y a un, qui est particulièrement important parce que délivré à l’international dans plus de 150 pays dans le monde, il s’agit de la certification CISCO. C’est une certification professionnelle destinée à tous ceux qui s’orientent vers les métiers liés au monde des réseaux qui sont au cœur de nombreuses technologies actuelles», a expliqué le fondateur de l’UNC, Mamadou Cellou Souaré.
Le ministère de l’Enseignement supérieur veut introduire dans le programme dans les cursus universitaires des technologies de l’information et de la communication (TIC), un document de stratégie, selon le ministre Abdoulaye Yero Baldé, est déjà prêt : «Pour nous, en tant que secteur de l’enseignement, nous sommes très ravi de voir que nos universités sont en train d’introduire dans leur cursus des formations professionnalisantes et ça fait partie de notre programme de rénovation de l’enseignement supérieur en Guinée. Nous venons de finir notre document de stratégie d’introduction des TIC dans l’enseignement supérieur. C’est un programme de près de 200 millions dollars pour vous dire à tel point que les TIC sont importantes pour non seulement qualifier la formation, mais aussi de donner des opportunités à nos étudiants qui sortent de nos universités. Aujourd’hui, les 4.500 km de fibre optique sont en train d’être déployés à travers le pays. Donc c’est une opportunité pour nos de capitaliser l’existence de cette infrastructure pour renforcer la présence des TIC dans l’enseignement supérieur et au-delà. »