La Commission électorale nationale indépendante (CENI) poursuit sa série de rencontres avec les partis politiques. Ce vendredi 2 mars, le parti au pouvoir était autour de la table avec cette institution pour discuter des irrégularités constatées lors des élections communales et communautaires.
La mouvance présidentielle a été représentée par le secrétaire administratif du parti. Environs 17 circonscriptions sont indexées par le RPG Arc-en-ciel dans lesquelles il y a eu des fraudes, communes urbaines comme rurales, selon Lansana KOMARA. A l’instar du principal parti d’opposition, le RPG compte rédiger un rapport et déposer à la CENI dans les jours suivants pour des fins d’examen.
Le représentant du parti partage le même avis que l’organe en charge des élections sur la procédure qu’elle a qualifiée de contraire à la loi. Cependant, Lansana KOMARA affirme que son parti n’est pas prêt à violer la loi avec la CENI.
«Nous sommes des républicains, nous répondons à leur appel et nous allons leur donner les griefs, à eux de voir ce qu’ils peuvent en faire», a-t-il indiqué.
Le secrétaire administratif du RPG Arc-en-ciel souligne que tous les résultats publiés par la CENI sont des résultats où les contentieux n’existent plus. Pour lui, nul n’est au-dessus de la loi.
«Nous, nous sommes respectueux de la loi, c’est pourquoi nous n’avons pas fait de problèmes. Après un jugement rendu, après une décision de justice, on ne peut pas venir encore porter plainte à la CENI. Elle n’est pas l’organe de jugement. Nos adversaires sont venus avec des bouts de papiers pour le faire. Pourtant les décisions des tribunaux sont inattaquables et sans appels, c’est la loi qui le dit, on n’a pas inventé cela», insiste Komara.
«Nous avons porté plainte dans beaucoup d’endroits et nous avons été déboutés. Nous avons accepté en bon républicains», a-t-il laissé entendre.
Du côté de la CENI, le chargé des opérations continue à calmer les nerfs et rassure tout de même, qu’un procès-verbal de constat et responsable sera dressé après ces démarches qui sera soumis au chef de l’Etat, président des institutions pour un exercice de vérifications.
La série de négociations continue. La semaine prochaine c’est l’UFR qui sera autour de la table le lundi 5 mars 2018.