Contrairement à plusieurs observateurs, l’activiste de la société, Dansa Kourouma a fait savoir que la nomination de dame Zalikatou n’aura aucun effet négatif au département de la Citoyenneté.
Le président du Conseil national des organisations de la société civile affirme qu’il faudrait préalablement que les uns sachent ce que représente ce ministère au sein du gouvernement, dans la politique du gouvernement et dans la vision du président de la République.
«Parce que la question de réconciliation est une priorité. C’est aussi une question de cohérence à savoir, est-ce qu’en raison de l’importance de ce ministère, des valeurs auxquelles défend notamment le président de la République, comme étant une pierre angulaire de la nouvelle société guinéenne qu’il compte bâtir avec les Guinéens, est-ce que le ministère aurait tout les moyens qu’il faut pour pouvoir accomplir cette mission?», s’interroge-t-il.
En ce qui concerne la bonne gestion dudit ministère, Dansa Kourouma croit qu’avec une solidarité gouvernementale, plusieurs aspects de la citoyenneté pourront être réglés.
« Ce ministère doit bénéficier d’un fort soutien de tout le gouvernement parce-que c’est un ministère transversal qui doit s’occuper des questions politiques, sociales, d’égalité, d’identité, communautaire et même des ingrédients d’un développement durable. Il faut seulement lui (Zalikatou, ndlr), donner les moyens et l’attention qu’il faut pour qu’elle puisse faire son travail», indique le président du Cnoscg.