Alors qu’une frange importante de la classe politique refuse la durée de 36 mois de transition proposée par le CNRD et adopté par le CNT, des voix se lèvent pour inviter les acteurs politiques concernés à revoir la ligne de leur combat politique actuel.
“Je pense que nous devons faire un effort pour accepter les trois ans”, recommande le président du parti NGP.
Contrairement à plusieurs leaders politiques, Badra Koné pense que le délai dont il est question a été élaboré en tenant compte de la réalité.
“La durée est bien élaborée. On estime que c’est un délai qui est raisonnable. Et nous estimons que le contenu doit être la feuille de route proposée par le gouvernement”, soutient le leader de la NGP.
Parlant du cadre de concertation à l’issue duquel le gouvernement de la transition a proposé la durée de la transition, Badra Koné indique qu’il n’a jamais été d’accord avec la méthode.
“On n’est pas forcément d’accord avec la méthode employée par le CNRD pour faire passer le délai de 36 mois. Parce qu’on a mis en place un cadre de concertation alors que les autres ont demandé un cadre de dialogue”, souligne M. Koné.
Ce n’est plus un secret, la classe politique et la junte au pouvoir sont plus que jamais divisés autour de la durée de la transition. Est-il possible alors de réengager des discussions pour obtenir un consensus entre les deux parties? Badra Koné recommande plutôt le respect des dispositions de la charte.
“Tout part de la charte. On doit respecter les dispositions de la charte”, suggère le leader du parti NGP.