Mobilisées devant le Palais présidentiel ce mercredi, les employées de l’usine de transformation des noix de cajou “International CASHEW Holding”, sise au quartier Kagbelen Village, ont sollicité l’aide d’Alpha Condé pour la réouverture de leur lieu de travail.
Cette usine aurait été verrouillé il y a trois ans, par la banque UBA. Selon les informations, le prêt qui lie l’usine à la société s’éleve à 20 millions de dollars.
«Nous voulons voir le père de la nation, le président Alpha Condé. Qu’il nous vienne en aide. Qu’il vienne essuyer les larmes aux yeux des femmes. Les femmes souffrent(…)».
Ceci est le cri de coeur de ces femmes. Elles ont tout de même reconnu devant les caméras avoir contracté un prêt d’une somme de 20 millions de dollars, à la banque UBA. «La banque est venue saisir l’usine, la banque refuse toute négociation actuellement. Il ne nous offre même pas l’opportunité de rembourser. Nous leur devons de l’argent. Malgré cela, il faut travailler pour pouvoir rembourser. Nous sommes prêts à rembourser. Mais hélas la banque ne veut pas[…]», a exprimé Salma Nabé, au nom des employées.
Elle ajoute que la société aurait recruté 424 femmes et 285 hommes. «Grâce à cette société, beaucoup de femmes ont quitté la rue. Mais actuellement, toutes ces femmes sont à la retraite. Nous sommes venues le (Alpha Condé, Ndlr), voir pour qu”il nous aide. Qu’il rencontre le directeur de la banque UBA, pour qu’il nous laisse travailler.»
«Nous sommes allés voir le ministre de l’industrie, Tibou Kamara, pour qu’il nous aide. Nous lui avons présenté tous les dossiers. Il a adressé un courrier à la banque. Mais jusqu’à présent il n’y a pas eu de suite. La banque refuse toute négociation avec la société International CASHEW Holding», affirment ces femmes.
Il faut signaler qu’elles ont été empêchée de tenir leur mouvement en face de la cour du palais présidentiel, pour cause de regroupement dans cette période de pandémie.