La réunion par visioconférence des Chefs d’État de l’espace Cedeao tenue ce jeudi 20 août était principalement orientée sur la crise politique au Mali. Selon ces dirigeants africains, la stabilité du Mali est fondamental pour la sous-région.
Dans son intervention, le Président guinéen et son homologue du Burkina Faso ont démontré qu’il est évident de condamner de façon “très ferme” le coup d’Etat militaire effectué par le colonel Goita et ses hommes.
Pour ces deux Chefs d’Etats, l’action immédiate qu’il faille mener “est non seulement la libération du Président IBK, mais aussi de tous les autres responsables et assurer leur sécurité.”
“La deuxième action à mener comme l’a dit le Président Buhari, c’est le retour à l’ordre constitutionnel. Car, le Président IBK a été élu pour 5 ans et on doit lui permettre de terminer son mandat. Il est extrêmement important qu’à chaque fois qu’on prenne des mesures d’insister sur la coopération. Mais il y a certaines mesures que nous devons prendre afin de contraindre les putschistes non seulement à retourner dans les casernes, mais aussi à respecter l’ordre constitutionnel. Il est extrêmement important que nous montrons notre solidarité à nos frères Maliens, mais que nous exigions aussi que les responsables démocratiquement élus terminent leur mandat dans la paix et la sécurité”, a dit Alpha Condé.
La République du Mali, en plus d’enregistrer plusieurs coups d’Etats, est aussi confronté au terrorisme et la pandémie de coronavirus, a signalé le Président guinéen.
“Il faut que l’on sache que le Mali est le rempart de nos pays côtiers face à la montée du terrorisme. Donc, la stabilité du Mali est fondamentale pour notre sécurité. C’est pourquoi nous devons tout faire pour aider ce pays frère à rétablir l’ordre constitutionnel et aussi lui permettre de mettre fin au terrorisme. Et que le Mali recouvre sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire national.”