Alors qu’ils ont lancé un avis de grève pour le 3 octobre 2018, le bureau exécutif du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a par la voix de son secrétaire général adjoint annoncé qu’ils répondront à l’invitation du gouvernement à la reprise des négociations faite ce 25 septembre 2018 à travers un courrier de l’Inspecteur Général du travail, Dr Alya Camara.
Invité ce mercredi 26 septembre 2018 chez nos confrères des Grandes Gueules de Radio Espace FM, Oumar Tounkara a annoncé que c’est suite à leur avis de grève que le gouvernement a eu peur et a appeler à la reprise des négociations.
«Dans le protocole du 13 mars 2018, il a été convenu la mise en place d’une commission paritaire syndicat-gouvernement pour des négociations autour du salaire de 8 millions à partir du 02 mai 2018; depuis mai, juin, juillet, août, septembre, ce n’est qu’hier qu’ils nous écrivent… Donc c’est cet avis de grève qui a fouetté la conscience des gens et ils nous ont appeler aux négociations…», a annoncé Oumar Tounkara du SLECG.
Sur l’argument du Premier ministre qu’il est impossible de payer chaque enseignant à hauteur de huit millions, M. Tounkara botte cela en touche et annonce que l’Etat en est capable et que l’argent coule à flots, « Nous sommes des guinéens, l’argent circule à flots en Guinée, c’est un manque de volonté, les gens parlent de paix,… les mots paix et haro sont les plus prononcés en Guinée. Au lieu de parler de paix, parlons de justice, nous n’accepterons plus d’être des éternels perdants ».
Pour conclure le SG adjoint du SLECG lance l’ultimatum du 03 octobre au gouvernement : «si à la date du 3 octobre nos revendications ne sont pas satisfaites, infailliblement la grève aura lieu ».