Depuis 2010, pas moins de 10 journalistes ont été tués dans des accidents de la circulation dans l’exercice de leur métier pour la plupart d’entre eux. La disparition tragique du journaliste Abdoulaye Bah de Guineenews dimanche 17 juin vient ainsi se rajouter à ce décompte macabre.
Les victimes de 2015-2018
Ces quatre dernières années, 4 journalistes sont morts suite à des accidents de la route. Le cameraman de Gangan TV, Mamadou Salifou Sylla et Michel Tolno d’Espace TV sont morts respectivement en mars et juillet de suite d’accidents de la route.
En septembre 2016, le jeune reporter du groupe de presse L’Indépendant- Le Démocrate, Oumar Daroun Bah, périt à Mamou en provenance de la Côte d’Ivoire.
Un peu plus d’un an après , avant que les journalistes finissent de se sécher les larmes, qu’ils sont éprouvés à nouveau par la disparition tragique, en novembre 2017, de Oumar Rafiou Diallo, journaliste à Bonheur Fm. De retour d’un reportage, Oumar Rafiou est tué dans un accident au Camp carrefour sur la route Leprince à Conakry.
Ce fut également un coup dur pour la presse guinéenne, la mort de Mohamed Camara de la cellule communication du gouvernement, en décembre 2017, à la suite d’un accident sur la route de Boffa.
6 victimes entre 2010 et 2013
L’on se souviendra pendant longtemps de cet autre accident survenu sur la route de Fria en avril 2010. Ce jour-là, le journaliste de la Rtg Aboubacar Lansana Camara et son cameraman Lamba Mansaré sont morts dans l’exercice de leur fonction. Et 7 mois plus tard, alors qu’il rentrait chez lui après le boulot, Alpha Madiou Touré de la Rtg est victime d’un accident, il décède à l’hôpital.
Le 6 mai 2013, sur la route de Boké, Amara Mandy de Liberté Fm et M’Bemba Kompo technicien à la Rtg périssent dans un accident de voiture. En Octobre de la même année, sur la même route et dans les mêmes circonstances, Mamadouba Tawel Camara, technicien Rtg est mort.
Cette liste encore non exhaustive des confrères tués par accident renvoie aux conditions de travail des journalistes guinéens. Elle suscite aussi la relance du débat sur la sécurité routière dans le pays où «la route tué plus que le paludisme».