Au cours d’une conférence de presse que le parti a animé ce mercredi 07 mars 2018 à la maison commune des journalistes, le PEDN a réussi à éclairé la lanterne des hommes des médias présents, sur un certains nombre de points qui caractérisent la vie politique, sociale et économique de la Guinée, dont entre-autre la contestation des résultats issus des élections locales du 04 février dernier, de la crise qui mine le système éducatif guinéen depuis prés d’un mois et de l’admission du parti à l’International des Démocrates Centristes.
A l’entame des débats, le porte parole du parti, Faya François Bourouno est revenu sur ce qu’il considère comme étant la genèse de tout le « dysfonctionnement » enregistré pendant les échéances du 04 février.
« Le contexte dans lequel les élections se sont déroulées, le point de départ fut la signature d’un accord le 12 octobre 2016, un accord très controversé, qui contenait des points sur lesquels le PEDN n’était pas d’accord. Ces points ont été à l’origine de la révision de la loi électorale au niveau de l’Assemblée Nationale, elle a été adoptée, nous sommes allés aux élections avec cette loi. Du début jusqu’à la fin nous avons enregistré des tonnes et des tonnes des cas d’irrégularités, et des cas de fraudes. C’est le seul pays au monde qui dit clairement que nous allons aux élections, mais que le fichier électoral ne sera pas réviser, ce qui est en contradiction avec la loi électorale. Tous les résultats communiqués par la ceni et validés par les tribunaux de première instance ne reflètent pas la réalité des urnes ».
Contrairement aux autres formations politiques, qui demandent l’examen de certains bureaux de votes, aux PEDN par la voix de son chargé à la communication, le message est clair, on demande l’annulation du scrutin.
« Nous sommes un parti légaliste, on ne reconnait pas ces résultats, et nous voulons l’annulation du scrutin, pour que la Guinée puisse reprendre les élections le plus sereinement éventuelle »
Grève des enseignants
Abordant le sujet de la grève des enseignants, le PEDN désapprouve la position actuelle du gouvernement. A en croire son porte parole, le gouvernement veut rester sourd face aux revendications des enseignants, et affirme que l’indice 1030 que réclame le syndicat des enseignants a été un acquis du gouvernement de consensus que dirigeait alors Lansana Kouyaté.