Depuis le 12 février 2018, début de la grêve lancée par le sécrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, les écoles privées et publiques sont soumises à la loi de ce monsieur, dont l’appel est considéré comme illégal par les autorités.
Dès au début de la tournée dans les établissements scolaires, la remarque se fait sentir sur le chemin de l’école, sur lequel, d’habitude jusqu’à 09h, on pouvait remarquer la présence de certains écoliers ” brebis galeuses”. Ce mardi, ce chemin affiche un environnement désert.
Classes vides, personnel éducatif absent, même la grande porte souvent fermée pour empêcher les sorties intempestives des élèves, reste ouverte pour la plupart des écoles sillonnées.
De Sanoyah à Kountia en passant par le Km 36 dans la préfecture de Coyah, suivis de la zone de Kagbelen dans la préfecture de Dubréka, c’est la même image qui se présente. Si pour les écoles publiques, il faut respecter les ordres du ” général “, pour celles du privé, il faut ” coûte que coûte se sauver la tête contre la colère des écoliers du public”.
” Je ne risquerai pas d’envoyer mon enfant à l’école en ces temps-ci. Notre école a été menacée. Donc pour des mesures de sécurité nous préférons renvoyer les élèves à la maison”, a laissé entendre un directeur d’une école privée.
Ainsi, cette huitième journée consécutive de grève, respectée dans une grande partie du pays, se présente dans un contexte de début de négociations, entre le gouvernement et la nouvelle composition du SLECG, par l’intermédiaire du nouveau Médiateur de la République, Mohamed Saïd Fofana.