Après le vote du dimanche 04 février, les guinéens attendent impatiemment les résultats. Sur la question, le chargé des opérations à la CENI a donné des éclaircissements sur ces retards dans une déclaration à la télévision nationale ce lundi 13 février.
A en croire Etienne SOROPOGUI, le retard est dû au travail manuel dans les Commissions Administratives de Centralisation des Votes (CACV) et les contentieux dans les circonscriptions électorales. A cela, il faut ajouter le fait que ‘’la loi du pays ne privilégie pas la remontée par voie électronique’’. Par contre, elle privilégie le calcul manuel et la remontée physique des résultats.
«Il n’est pas possible pour la CENI de procéder tout de suite à des résultats parce que tout simplement les PV sont remontés de manière physique des bureaux de vote jusqu’au lieu de centralisation. Au lieu de centralisation le travail est fait manuellement aussi. Le magistrat qui est le président de CACV vient avec les résultats jusqu’à la CENI. Actuellement celui de Nzérékoré prend deux jours pour venir », soutient Etienne Soropogui.
Le chargé des opérations de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a aussi abordé les incohérences dont sont confrontées une commission chargée de totaliser les chiffres au sein de l’institution.
«Etant donné que le travail est manuel au niveau des CACV, vous avez des incohérences des chiffres. Donc la commission de totalisation qui siège à la CENI passe toute la journée à apporter des corrections sur ces incohérences notamment sur le taux de participation. Nous devons attendre, c’est conforme à notre engagement. Nous ne gérons pas les contentieux. Si un contentieux est ouvert il appartient au juge de vider ce contentieux et la CENI prend les conclusions du juge », conclut-il.