Le président en exercice de la CEDEAO s’est exprimé sur la situation sociopolitique en cours en République de Guinée, ce mercredi 21 septembre. Pour une fois encore, Umaro Sissoco Embaló s’est montré catégorique sur la durée de la période de la transition dirigée par le CNRD, à la tête, le colonel Mamadi Doumbouya.
Cette énième sortie du président de la Guinée-Bissau sur le cas guinéen, s’est déroulée à l’occasion de la 77e Assemblée générale de l’ONU. Une réunion annuelle des chefs d’État et de gouvernement au siège des Nations unies, lancée hier mardi 20 septembre à New York.
«Ce premier sommet depuis que j’ai pris fonction de président en exercice, sera consacré au réexamen de la situation de la Guinée et celle du Mali…», a laissé entendre Umaro Sissoco Embaló, au micro de nos confrères de la Radio France Internationale
En ce qui concerne les 36 mois proposés par la junte au pouvoir en Guinée, Embaló estime qu’il y a eu « incompréhension», entre lui et les autorités de la transition. Il précise d’ailleurs que cette durée proposée par le CNRD «est inacceptable et non négociable ».
Si la junte maintient sa proposition, le président Sissoko a laissé entendre qu’il y aura « absolument des lourdes sanctions.»
Profitant de cette occasion, Umaru Sissoko Embalo a réitéré que lorsqu’il est venu à Conakry, «on a discuté et on est arrivé à un consensus qu’on ne peut pas dépasser les 24 mois, il y a une chose dont je peux vous assurer: les 36 mois ne sont pas négociables pour la CEDEAO ».
Il faut rappeler qu’au cours de cette Assemblée générale de l’ONU, les débats seront menés sur la guerre en Ukraine, le dérèglement climatique, la sécurité alimentaire qui vont dominer cet événement pendant près d’une semaine, avec quelques rendez-vous africains importants, notamment un sommet extraordinaire de la Cédéao.