A travers un décret lu sur la télévision nationale ce vendredi 31 décembre 2022, le président de la transition, colonel Mamadi DOUMBOUYA, a nommé un nouveau ministre de la Justice et des Droits de l’homme, en remplacement de Fatoumata Yarie SOUMAH.
C’est Moriba Alain KONÉ qui a bénéficié de la confiance du chef de l’Etat, jusque là Secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.
La désormais ex ministre, Me Fatoumata Yarie Soumah, a été victime de son audace. Elle a osé défier le ministre Secrétaire général de la Présidence, colonel Amara Camara. Ce dernier, faut-il le préciser, a écrit à la ministre de la Justice pour l’informer de l’audience que le Colonel Mamadi Doumbouya va accorder au personnel de la justice sur la politique pénale de la Transition, le 2 janvier 2022.
Un courrier qui a été mal perçu par Me Fatoumata Yarie Soumah. Dans sa lettre de réponse, elle dit que c’était à elle de solliciter une telle audience au Président de la Transition et d’en informer, le cas échéant, le Personnel de la Justice, étant la seule et unique autorité hiérarchique de gestion administrative.
Je pense que Mme Yari ne devrait pas s’opposer à cette invitation du chef de l’état, au contraire elle devrait accepter et les accompagner. A l’heure actuelle de la transition, nous ne sommes pas là pour se disputer sur des futilités, nous devons s’accepter et non de s’opposer. La Guinée vient de loin, de 1960 à nos jours beaucoup d’eau ont coulée sous le pont, nous devons donc regarder le pays, l’avenir du peuple de Guinée et mettre de côté certaines considérations.
Seulement en Guinée certaines personnes ne veulent pas qu’il y ait changement, chacun veut tirer la couverture de son côté, juste pour l’intérêt personnel. Mobilisons-nous peuple de Guinée pour la réussite de cette transition car c’est la chance ultime de la Guinée et des guineens.