Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) s’est exprimé sur la réouverture des classes effectuée ce lundi 29 juin en Guinée.
La structure dirigée par Aboubacar Soumah a fait un premier constat plutôt satisfaisant sur le terrain par rapport à la mobilisation autour de cette reprise.
C’est en tout cas ce qu’a indiqué Adrien Gbamy, le chargé de la communication du SLECG, qui dit avoir sillonné certains établissements scolaires de la capitale qui sont concernés par la réouverture.
«Il faut dire que les élèves et les enseignants ont répondu à l’appel des autorités en charge de l’éducation. Nous avons fait le tour de Kaloum ce matin , pratiquement les cours ont redémarré, les activités ont recommencé dans la plupart des écoles», a fait constaté le syndicaliste
Cependant, Adrien Gbamy affirme que, les enfants n’ont pas pu réprendre les cours par endroits à cause de certaines difficultés liées notamment à l’acheminement des kits sanitaires.
«Dans certaines écoles les enfants n’ont pas repris les cours faute de la présence des kits, ils ont repoussé selon leurs calendriers qui leurs seront établis. Mais dans la grande majorité de la ville les cours ont repris. À l’intérieur du pays également les informations nous ont été remonté, les élèves dans les salles d’examens ont effectivement repris », a-t-il rassuré
Par ailleurs, le chargé de la communication du SLEECG a invité les départements chargé de l’éducation, à trouver une issue favorable au bras de fer qui oppose les enseignants du privé et les fondateurs d’écoles afin de permettre aux apprenants guinéens de suivre paisiblement les cours.
Au même moment, Adrien Gbamy dit comprendre parfaitement le calvaire dans lequel vivent ces enseignants du privé depuis la fermeture des écoles à cause de la crise sanitaire.
«Ils ont le plein droit de demander à ce que leur situation économique soit améliorer. L’État et les fondateurs d’écoles privées devraient y penser pour ne pas que les camarades continuent de croupure dans la pauvreté. D’ailleurs, le SLEECG a fait un premier pas vers les autorités par rapport à ça, je crois que dans les jours avenir ils auront une réponse à cette question »,
Le milieu scolaire et Universitaire se trouvent confrontés à des grèves déclenchées dans le secondaire par le syndicat national des enseignants du privé de Guinée (SYNEPGUI) qui réclame le paiement des arriérés de salaire, et dans l’enseignement supérieur par le collectif des étudiants des Universités publics qui demande au gouvernement de faire face aux difficultés de transport dont font face les élèves et étudiants.