Au cours d’une journée littéraire qu’elle a organisée ce samedi 29 juin 2019, l’association littéraire “Un livre, un Espoir” fait des dons de cadeaux didactiques aux élèves de l’école primaire de Koloma 2/Soloprimo.
En présence du personnel de cet établissement, ces enfanfs ont bénéficié de conseils des jeunes écrivains invités pour la circonstance par l’association.
Ensuite, ces élèves des classe de 4e, 5e et 6e année ont été répartis en deux groupes pour un concours de lecture et d’écriture. A l’issue de cet exercice, les plus méritants ont été récompensés.
La porte-parole des élèves, remerciant l’association donatrice a mentionné que ces documents leur permettront d’apprendre mieux à lire, écrire et compter.
Visiblement satisfaite de la présence de cette association littéraire dans son école, la directrice de l’école primaire de Koloma a affirmé que la lecture est la matière la plus importante à l’école primaire. «Au nom du personnel enseignant et de tous les élèves, je dis grand merci à cette association d’avoir pensé à nous. Ces cadeaux vont être utilisés à bon escient», promet madame Mariama Dalanda Diallo.
Madame Fatoumata Sanoh, professeure d’espagnol et écrivaine est une invitée à cet évènement. Elle a également participé à la surveillance et à la correction des copies des enfants. «Je vois déjà en eux, des écrivains en herbe. Beaucoup voudront écrire comme nous et il faut qu’ils écrivent parce que, quand on aime la lecture et écrire, on ne s’ennuie jamais. Il faut les encourager à écrire et à lire. Beaucoup ne lisent plus à cause des nouvelles technologies (réseaux sociaux, notamment), mais si on n’encourage pas les enfants à lire, ça ne sera pas bien pour l’avenir du livre», a-t-elle expliqué.
Comme madame Sanoh, Aissata Doumbouya et Jean Baptiste Zébélamou, tous des écrivains, ont aussi apprécié l’apport de l’association littéraire qui fait la promotion de la lecture à travers ce geste. D’abord après avoir raconté leur motivation pour l’écriture aux enfants, ils ont encouragé cette couche à s’impliquer dans la démarche pendant qu’ils sont encore jeunes.
Quelques jours seulement séparent ces élèves des grandes vacances. Certains enfants passeront tout leur temps devant les écrans de télévision et d’autres, sur les réseaux sociaux. Ce don de livre est aussi une stratégie pouvant les faire occuper pendant cette période.
«Les enfants vont rester à la maison pendant trois mois, il y en a qui n’ont pas la chance de passer les vacances ailleurs… Ce qui nous a motivé, c’est de venir vers cette école, voir le niveau des enfants, ensuite offrir des livres et des paquets de cahier aux enfants pour non seulement occuper leur temps pendant les vacances, mais aussi pour essayer de les préparer et amoindrir les charges à leurs parents. Ils ont eu la chance de voir des jeunes écrivains qui ont essayé de leur parler des différents avantages de la lecture», explique Mariame Diaka Diallo, présidente de l’association “Un livre, Un Espoir”.
Le concours auquel les enfants ont été obligés de faire a pour objectif de dénicher leur niveau. «On dit très souvent que le niveau des élèves est bas, oui! Mais parfois aussi est-ce que le niveau des enseignants en vaut vraiment la peine ? Donc on vient voir le niveau, c’est vrai, il y a des élèves qui ont quelques tares mais j’avoue que si ces enfants sont encadrés dans ce cadre jusqu’au niveau du collège, je crois qu’il y a espoir qu’ils puissent vraiment réussir dans leurs études, parce que là ils ont à peu près les niveaux requis», soutient la présidente.
Avec un effectif de 2118 élèves dont 1018 filles, l’école primaire de Koloma 2/Soloprimo, ne possède pas de bibliothèque. Ce passage de l’association littéraire “Un Livre, un Espoir” est porteur d’espoir, selon les autorités de l’établissement.
Néanmoins, la directrice rassure que la construction de ce point de lecture est en cours. Ces cartons de livre arrivent ainsi au bon moment.
Cette action de l’association littéraire dirigée par la jeune écrivaine Mariame Diaka Diallo est un énième geste, après l’étape de l’orphelinat Hakuna Matata à dabompa, dans la commune de Matoto au mois d’avril dernier.