A travers un communiqué, la Coordination nationale du FNDC a exprimé sa réjouissance suite à la demande du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme, aux autorités guinéennes de lever sa décision interdisant les manifestations sur les places publiques jusqu’à la période électorale.
Dans une déclaration en date du 30 mai 2022, le porte-parole du bureau Afrique de l’ONU aux droits de l’homme a invité les autorités de Conakry, à suspendre sa décision au motif qu’elle n’est pas conforme ‘’aux principes de nécessité et de proportionnalité’’. Par conséquent, elle constituerait une entrave à l’exercice des droits et libertés fondamentaux.
Seif Magango, porte-parole du bureau Afrique de l’ONU aux droits de l’homme, a exhorté «les autorités de transition d’assurer la protection réelle et sérieuse de l’espace public, y compris en garantissant la liberté d’expression, d’association et de rassemblement pacifique.»
La réjouissance du FNDC est d’autant grande que cette déclaration du Haut-commissariat intervient suite à la saisine de ses avocats, annoncée le 26 mai dernier. Dans sa saisine, le Front national pour la défense de la constitution avait notifié à l’ONU à travers le Haut-commissariat aux droits, le caractère liberticide de la décision de la junte interdisant toute manifestation sur la place publique.