Au 30 personnes ont été tuées au cours des violences post-électorales qui ont éclaté au lendemain de l’élection présidentielle. Pour freiner les tueries et ramener la stabilité, le député Mamdou Bah Baadiko a fait des propositions.
«Il faudrait qu’on m’explique comment une balle peut atteindre un enfant de 3 ans s’il n’a pas été visé au préalable(…)» a déploré le député dans l’entame d’une interview accordée à nos confrères de la radio Espace.
Regrettant ces faits, l’opposant a indiqué que cela démontre la gravité de la situation.
Mamdou Bah Baadiko est revenu aussi sur sa décision de ne pas participer au scrutin du 18 octobre dernier.
«Nous n’avons pas boycotter la présidentielle, nous avons juste dit qu’il n’y avait pas d’intérêts à prendre part à ce processus qui n’allait rien nous apporter de nouveau. Qui est ce qui a changé entre la législative de mars et maintenant ? Cette campagne nous a démontré que la République de Guinée de 1958 n’existe plus puisqu’il n’y a eu que des appels éthinicistes de la part même du président.»
Le président de l’UFD a dénoncé certaines attitudes des institutions internationales qui selon lui, ont toujours été du côté des gouvernants et non du peuple. “Un comportement qui entache leurs crédibilité”, à l’en croire.
«La CEDEAO ne peut rien exiger à personne, il faut que les guinéens sachent que la communauté internationale ne pourra rien pour eux. La solution est interne, nous devons revenir aux textes de 1958 comme la République unitaire, revenir à des formes de fédéralisme dans le vivre ensemble parce-que nous sommes encore dans une conglomérat de communauté et on peut en sortir sans qu’il n’y ait la guerre.»
LES AUTRES CANDIDATS SONT MALHONNETES, CAR ILS AURAIENT PU SOUTENIR CELLOU DALEIN POUR AU MOINS ECARTER ALPHA.
IL EST CLAIR MAINTENANT QUE LE FNDC N’ÉTAIT QU’UN PARAVANT POUR SE FAIRE CONNAITRE.