Le secrétaire général adjoint du syndicat des enseignants du privée de Guinée (SYNEPGUI), s’est exprimé sur les cas de fraudes qui ont été signalées dans certains centres pendant le déroulement du baccalauréat unique session 2020.
Des téléphones portables ont été saisis dans les mains de certains candidats et d’autres surveillants ont remercié à cet effet.
Pour Sory Gnouma Leno, cette pratique prouve à suffisance combien de fois le système éducatif guinéen est malade et à besoin de réformes.
« Nous saluons le fait que certains candidats ont été appréhendés, leurs téléphones ont été saisis et le remerciement de certains surveillants. Cela prouve que notre système éducatif a d’énormes difficultés, c’est à nous de conjuguer des efforts pour voir comment éradiquer cela ».
Les enseignants qui donnent les cours en Guinée, ce sont les mêmes enseignants qui font l’examens note cet acteur de l’éducation.
Un état de fait qui n’est pas sans conséquences graves déplore Sory Gnouma Leno.
« Cela est déplorable et les conséquences sont graves parce que nous n’aurons pas les cadres qualités sur le marché de l’emploi », regrette t-il
Le secrétaire général du Syndicat des Enseignants du privé, souhaite que cette réalité interpelle les autorités à tous les niveaux.
Parce que rappelle Sory Gnouma Leno, ceux qui sont aujourd’hui en situation de classe, ce sont eux les futurs décideurs de la Guinée.
« Donc, s’ils ne sont pas bien formés, ça devient compliqué. Cela doit interpeller les autorités, pour leur dire qu’elles doivent aussi beaucoup investir dans le système éducatif parce que c’est la base de tout développement. Si on refuse d’investir dans ce secteur, notre pays risque de sombrer dans l’avenir », conclut-il