À l’occasion de l’enterrement du collégien Alhassane Barry, tué le 21 juillet dernier, le président de l’UDRG pense qu’il est nécessaire pour ceux qui luttent contre un éventuel 3e mandat, de changer de stratégie, pour dit-il être plus efficace mais aussi protéger les citoyens.
« Il est bon de revisiter notre démarche, la manière de faire, pour être beaucoup plus efficace et protéger le maximum les citoyens de la République de Guinée », a-t-il lancé à ses collègues du Fndc
L’ancien vice-président de l’UFDG pense également que rien ne justifie la répression contre des citoyens qui luttent contre l’injustice.
Par ailleurs, il demande l’implication de l’opinion nationale et internationale, afin d’amener le pouvoir public à respecter les lois de la République.
«C’est d’une nécessité, mais cela implique aussi de l’opinion nationale et internationale une exigence accrue, pour obliger les autorités guinéennes à assurer leurs obligations constitutionnelles, c’est-à-dire protéger les citoyens, lutter contre l’impunité. On ne peut pas demander à ceux qui luttent pour leurs dignités, pour leurs droits, pour avoir un avenir meilleur, de croiser les bras parce que de l’autre côté il y a une force brutale qui utilise la violence exclusivement pour réprimer toute forme de contestation.
On ne peut pas empêcher la liberté de s’exprimer. Parfois, cela nécessite des sacrifices et vous voyez un peu partout dans le monde, les gens se révoltent contre l’injustice. Le fait de tuer des enfants est d’une extrême injustice », a-t-il conclu.