Le Secrétaire général aux Affaires Religieuses a expliqué les raisons liées au retard de certains pèlerins guinéens pour la Mecque. Selon Elhadj Karamoko Diawara, les raisons de ce retard sont dues au dépassement du quota de 4.527 pèlerins accordé à la Guinée et aux cas de personnes testées positives à la Covid-19, entre autre.
Cette situation a créée des frustrations vu que le dernier convoi a quitté Conakry depuis le lundi 27 juin dernier. Elhadj Diawara rassure que le gouvernement guinéen a déjà pris des dispositions pour permettre aux candidats concernés d’effectuer le pèlerinage en toute tranquillité.
«Dans le premier convoi il y a par exemple 14 personnes, d’autres convois 25 personnes, d’autres convois 41 personnes, c’est tous ces nombres-là qui répercutent sur le dernier convoi. C’est pourquoi nous avons jusqu’à présent 103 pèlerins dans le pays. Ceux-ci sont des pèlerins légaux. Certains étaient testés positifs, visés à l’aéroport en ma propre présence, les avions n’étaient pas autorisés à les prendre. Donc les 14 places vides, 25 places vides, 41 places vides vont toujours répercuter sur le dernier convoi. C’est pourquoi l’avion n’a pas pu transporter tous les pèlerins. Comme quoi, le résultat positif ne dépend pas du secrétariat général ni de l’étude médical. Ça c’est la volonté de Dieu», a-t-il expliqué.
Concernant les candidats testés positifs à la Covid-19, il précise que l’État guinéen au lieu de les éliminer, a préféré de ne pas leur faire perdre l’opportunité que Dieu leur a offerte.
«On pouvait les éliminer directement mais on les a mis sous traitement médical. Pour que la chance que Dieu les a donné cette année puisse être réalisée», a-t-il ajouté.
Au micro de nos confrères de Mediaguinee, le Secrétaire général des affaires religieuses est revenu sur la question de l’alimentation dont plusieurs Guinéens ont du mal à s’adapter selon ses propres termes.
Il précise que le choix de la restauration relève de l’Arabie Saoudite cette année contrairement aux années antérieures.
«La qualité ou la quantité des restaurants est déterminée par l’Arabie Saoudite. Donc tout ce qu’on pouvait faire c’était d’éliminer tous ceux qui ne peuvent pas manger les repas saoudiens. Car lorsque quelqu’un nous a montré ici un certificat d’aptitude médical négatif qui montre qu’il n’est pas diabétique ni n souffre d’aucune maladie nous devons le laisser voyager. Et toutes ces exigences sont faites par l’Arabie Saoudite. Si quelqu’un ne peut pas s’adapter à ça, il ne peut pas voyager (…)», a-t-il confié.