Détenu pendant plus de deux mois à la maison centrale de Conakry pour «outrage au chef de l’État», le journaliste sportif Amadou Diouldé Diallo a été libéré au mois de mai dernier. Plusieurs semaines après sa sortie, il indique que la prison a été un lieu d’enseignement pour lui.
«Toute vie à ses ombres et lumières. Moi, la prison est derrière moi. Je suis un fervent croyant et pratiquant, si en 66 ans, je n’ai eu que ça comme malheur, je me dis que c’est bien parce que la prison est une retraite spirituelle, une introspection qui vous livre à vous-même au plus profond de vous pour que vous fassiez la part des choses entre ce qui est vrai et ce qui est faux et que vous renforciez votre foi et croyance en lui. Donc moi, la prison, je suis content d’y être allé parce que ça vous ramène les pieds sur terre, vous dit que le malheur est ce qu’il est», s’est-il confié à nos confrères de la radio Espace, dans l’émission les “Grandes gueules”, ce mardi 29 juin.
Durant son séjour à la maison d’arrêt de Conakry, Amadou Diouldé Diallo révèle n’avoir jamais manqué de soins qu’il lui fallaient, pour sa santé.
«Je suis allé malade en prison, j’ai une gastrique sévère, j’ai été admis à l’hôpital où j’ai bénéficié de tous les soins et traitements et je suis revenu à la maison centrale où j’avais bénéficié encore de tous les soins…», témoigne le journaliste.