Le gouvernement guinéen et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, ce lundi 27 mai 2019, deux conventions de financement sous forme de don relatives à la mise en œuvre de la deuxième phase du Projet d’amélioration de la formation et l’insertion dans les secteurs agricoles et miniers (Pafisam) pour 13 millions d’euros et du projet d’appui au développement du bassin arachidier de Dabola d’un montant de 7,7 millions d’euros imputables sur l’enveloppe du contrat de désendettement et de développement (C2D).
Le financement additionnel du projet Pafisam s’inscrit dans les engagements du 2e contrat de désendettement et de développement pour la période 2016-2021 et dans la définition du cadre général d’aide au développement d’avril 2017 à décembre 2021, dont les objectifs sont entre autres: Améliorer la qualité des programmes de formation des apprenants et le perfectionnement des formateurs, lutter contre le sous-emploi et le chômage des jeunes, et favoriser une croissance plus équilibrée et durable.
Le financement prévu pour cette 2e phase consiste à la réhabilitation et à la construction de bâtiments dans 11 établissements de l’enseignement technique et professionnel : des centres de formation professionnelle, des écoles nationales d’agriculture et d’élevage dans plusieurs préfectures du pays. Ainsi que la rénovation de 16 programmes de formation selon l’approche par la compétence (APC) dont l’ingénierie est réalisée par une société française leader dans le conseil et l’assistance technique au développement économique et social durable (Sofreco).
La seconde convention portant sur le projet d’appui au développement du bassin arachidier de Dabola vise à soutenir le développement agricole dans le bassin arachidier de Haute Guinée à travers des appuis aux producteurs afin d’améliorer leur rendement, a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadi Camara.
Plus loin, il précise que ce projet comprend 4 composantes, entre autres: conseil agricole pour l’intensification agro-écologique de la production, facilitation de l’accès au crédit “traction animale”, appui à la diversification des activités agro-sylvo-pastorales et au renforcement de la résilience des exploitations et soutien à la définition et la mise en œuvre des politiques publiques agricoles.
Les effets escomptés, a-t-il ajouté, sont l’augmentation des revenus des producteurs de la zone par l’amélioration de la productivité agricole et l’amélioration du rendement de la production arachidière et celle du riz.
Abdoul Malick Diallo