Le Premier ministre israélien était à la tribune des Nations Unis, ce vendredi 27 septembre 2024. En réponse au président palestinien qui a accusé l’Etat hébreu de perpétrer le génocide à Gaza, Benjamin Netanyahu a tenu à dire “la vérité” pour réfuter “les mensonges proférés à l’encontre d’Israel.
Dans son discours, hier jeudi 26 septembre, le président palestinien Mahmoud Abbas a insisté sur le fait que son peuple est victime, depuis plus un an, d’un “génocide” commis par Israel. “Un crime qui a tué plus de 40 000 personnes. À Gaza, des milliers de personnes restent sous les décombres, des centaines sont mortes par manque d’eau et de médicaments. Je ne suis pas ici pour répondre aux mensonges du Premier ministre israélien qui a affirmé, lors de son discours au Congrès des États-Unis, en juillet, que son armée ne tuait pas de civils innocents à Gaza.”
A l’entame de son discours, le Premier ministre israelien a affirmé que n’eut été “les mensonges proférés” à l’encontre de son pays, il n’aurait pas dû participer à la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU. “J’ai décidé de venir pour remettre les choses à leur place”, a-t-il déclaré, sous les ovations de l’Assemblée.
“J’ai décidé de parler au nom de la vérité. Israël veut la paix, il appelle à la paix, il a fait la paix et il refera la paix. Pourtant, nous sommes confrontés à des ennemis sauvages qui ne cherchent qu’à nous détruire. Nous devons nous défendre contre ces assassins. Nos ennemis cherchent, non seulement; à nous détruire, mais aussi à détruire notre civilisation commune, à nous renvoyer à l’âge sombre de la terreur”, a dénoncé Netanyahu.
“Lorsque j’ai pris la parole ici l’année dernière,” a-t-il poursuivi, “j’avais dit que nous étions confrontés à un choix essentiel. Comme Moïse avec Israël il y a plusieurs années, alors que nous allions pénétrer la terre promise, Moïse nous a dit que nos actes détermineront ce que nous laisserons aux générations futures. Nos bénédictions ou nos tragédies aujourd’hui, nous sommes confrontés à ce choix : réconciliation historique entre Juifs et Arabes ou le sort que nous réserve l’Iran”.
Le premier ministre israelien a ensuite rappelé que le 7 octobre 2023, le Hamas est entré en Israël en commettant des “atrocités inimaginables” et en “assassinant sauvagement 1 200 personnes”. “Je tiens à vous assurer d’une chose, nous ne baisserons pas les bras tant que tous les otages ne seront pas rentrés. Nous ne baisserons pas les bras tant que nous n’aurons pas accompli cette mission sainte”, a-t-il prévenu.
Benjamin Netanyahu soutient aussi que si les décideurs du monde ne se lèvent pas pour remédier à l’agression de l’Iran contre le peuple israélien, “elle menacera chaque pays du Moyen-Orient et un grand nombre de pays à travers le monde. Parce que l’Iran veut imposer son radicalisme bien au-delà du Moyen-Orient. C’est la raison pour laquelle il finance des terroristes sur les cinq continents, il bâtit des missiles balistiques et des bombes nucléaires pour menacer le monde entier.”
Au Conseil de sécurité des Nations unies, il en appelle à renforcer les sanctions contre l’Iran afin que celui-ci “n’obtienne jamais l’arme nucléaire.”
“La démilitarisation de Gaza et le désarmement du Hamas” est la condition sine qua none pour mettre fin à la guerre, a martelé le Premier ministre israelien.