Le collectif des “Jeunes patriotes de l’axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa- Kagbelen” a brandi une menace contre toutes velléités de manifestations visant à perturber la paix et la cohésion entre les composantes de la nation guinéenne, notamment dans cette zone de Conakry. Il l’a fait savoir à travers une déclaration en face de la presse ce jeudi 27 mai 2021.
Cette décision de sévir a été annoncée par la faction Fndc dirigée par Mohamed Bachir Diallo. Dans cette déclaration, elle a particulièrement interpellé des leaders politiques et activistes de la société civile qui se livreront à ces manifestations de rue.
« Nous dénonçons et mettons en garde tous les leaders politiques et activistes de la société civile qui se permettront d’organiser des manifestations qui sont de nature à perturber la paix, si chèrement acquise depuis un certain temps, car nous avons fourni assez d’efforts pendant ces derniers mois auprès des jeunes de l’axe, pour une profonde prise de conscience», a fait savoir Mohamed Bachir Diallo, qui a parlé au nom du collectif.
Depuis 2010, poursuit-il, «la série de manifestations a l’initiative de l’opposition a plutôt conduit le pays à d’énormes pertes en vies humaines singulièrement des jeunes, des dégâts matériels importants ainsi que le déchirement du tissu social.»
« Nous demandons aux femmes et aux jeunes de Guinée de ne point suivre cet appel et de vaquer tranquillement à leurs occupations (…) », a-t-il laissé entendre.
Selon ce collectif, l’appel à manifester projeté par Abdourahmane Sanoh, coordinateur de l’autre équipe du Fndc et ses membres, et celui du collectif pour la transition en Guinée, suite à l’annonce d’une éventuelle augmentation du prix du carburant à la pompe ne concerne “nullement la jeunesse guinéenne en général et le FNDC en particulier”.
Il a par ailleurs démontré ses préoccupations face à la détention des opposants. De ce fait, les membres ont formulé des plaidoyers auprès du Chef de l’État en vue de leur accorder une liberté.