Le directeur exécutif Amnesty international en Guinée, Souleymane Sow, s’est exprimé sur la situation préoccupante des droits humains en Guinée notamment, la détention des leaders du Fndc.
«Il y a un non-respect à tous les niveaux de nos textes de lois. Quand Charles Wright était juge c’est lui qui avait pris la décision de libérer Foniké à un moment. Aujourd’hui, ils ont même été obligés de faire une grève de la faim pour être présentés devant un juge alors qu’ils sont arrêtés juste parce qu’ils ont exprimé leurs opinions. Nous condamnons ces arrestations et demandons la libération immédiate de ces leaders. En tant que défenseur des droits humains, nous pouvons que dénoncer, interpeller.
Nous avons lancé des actions diligentes pour la libération de Foniké Mengué et Cie. Nous espérons qu’ils soient bientôt libérés ou au moins qu’ils soient présentés devant un juge», a indiqué l’activiste dans l’émission les GG sur Espace FM.
Face à la détérioration des droits humains, Amnesty international Guinée a initié des pétitions. Souleymane Sow invite les citoyens à faire valoir leur position par rapport à la lutte contre l’impunité. «Il faut que les concitoyens participent à signer les pétitions d’Amnesty International pour pousser les autorités à réagir. C’est vrai que ça fait 6 mois, mais il faut continuer à interpeller tous les jours parce que ça finira par payer. Donc, nous sommes très patients. Restons mobiliser en interpelant n’importe quel cadre du pays».
Par ailleurs, l’activiste se dit satisfait de certaines avancées dans la réhabilitation des droits humains, mais exhorte les autorités à faire. «Nous félicitons les autorités pour la tenue du procès du 28 septembre. Nous les invitons à tout mettre en œuvre pour lutter activement contre l’impunité, qu’il y ait des poursuites judiciaires contre les cas des tueries.
Nous encourageons l’Etat à aller dans ce sens».