Le Syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG) décide d’organiser un sit-in devant le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, puis aller au tribunal de Kaloum soutenir leurs collègues qui doivent être jugés. Mais Oumar Tounkara, Secrétaire général de la structure s’est opposé à la tenue du sit-in. Pour Aboubacar Soumah, cela ne signifie pas qu’il y a une sorte déchirure au SLECG.
«Si nous ne sommes pas d’accord sur un avis, cela ne veut pas dire que nous sommes opposés, comme le racontent certains, que le SLECG est au bord de l’implosion. C’était un débat. La majorité a opté pour le sit-in, puis la manifestation devant le tribunal de Kaloum. Si Oumar Tounkara dit qu’il n’est pas d’avis pour le sit-in, c’est son droit, mais cela ne veut pas dire que nous sommes opposés. Si M. Tounkara donne un avis contraire, cela ne veut pas dire que nous sommes opposés ou qu’il y a implosion au SLECG. Il n’y a pas eu de discussions, ni encore d’altercation encore moins polémique entre nous. Comme la décision finale me revient, j’ai décidé de suivre la majorité des enseignants qui a souhaité que nous tenions un sit-in devant le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation puis aller suivre le procès de nos amis au Tribunal de Kaloum», a fait savoir Aboubacar Soumah.