Installé le 5 février dernier, le Conseil National de la Transition (CNT), a célébré ces 100 jours ce mercredi 25 mai 2022 au palais du peuple. L’occasion a été mise à profit par le président de l’institution pour faire le bilan des activités menées durant ces jours.
Dans son discours de circonstance, le président de l’organe législatif de la transition, a indiqué que malgré le jeune âge de l’institution dont il est le premier responsable, d’intenses travaux ont été réalisés par l’ensemble des conseillers nationaux. Parmi lesquels, il cite:
«Adoption du Règlement intérieur de l’institution;
Mise en place du bureau et des organes de gouvernance. Ballet diplomatique (20 audiences);
Relance de la diplomatie parlementaire (4 missions à l’international);
Mission de Consultation des populations par les conseillers nationaux;
Ratification de 8 ordonnances;
Renforcement des capacités des conseillers nationaux et du personnel parlementaire;
Assainissement du fichier de l’administration parlementaire;
Adoption de la résolution sur la durée de la transition;
Echange avec les forces vives de la nation;
Autorisation de ratification de l’accord cadre de financement de 159 millions d’euro pour la construction de la route Labé-Mali (107 km);
Mise en place du caucus des conseillères nationales pour la promotion du genre.»
Pour les perspectives du CNT, Dr Dansa Kourouma a indiqué :«les fructueuses négociations entre la Réplique populaire de la Chine et la Guinée, ouvrent des nouvelles espérances pour le démarrage effectif de la construction du siège du parlement guinéen, sur une superficie de 3,2 hectares sur le site directionnel de Koloma. Dans le cadre de suivi de l’action gouvernementale, le CNT a déjà saisi le premier ministre, afin de présenter aux conseillers nationaux la feuille de route du gouvernement de la transition. Le CNT se prépare à recevoir le gouvernement pour la tenue très prochaine du débat d’orientation budgétaire avant l’examen et l’adoption de la loi de finances rectificative.»
Dansa Kourouma a aussi fait appelle à la responsabilité des Guinéens «au sens du devoir patriotique», mettant en avant la patrie pour la réussite de la transition.