L’homme est arrêté pour viol sur ses propres filles à Bruxelles. Arrêté à Yattaya, une banlieue située dans la commune de Ratoma par la police, Ibrahima Bah est conduit à l’Office de protection des genres et des mœurs (OPROGEM), où une enquête est ouverte.
Le commissaire Boubacar Kassé, Porte-parole de la Police nationale, interrogé par nos confrères de Laguinée.info a fait savoir que l’accusé se serait caché d’ailleurs derrière une identité.
«Il s’avère qu’il n’a pas la nationalité belge, mais plutôt il a la citoyenneté, dans la mesure où son épouse, elle a la nationalité belge et bénéficie de ce privilège donc pour vivre là. Au niveau de l’OPROGEM, il a refusé de collaborer. Il a dit qu’il souhaite à ce qu’il soit rapatrié à Bruxelles et mis à la disposition des autorités», explique l’officier de police.
Le commissaire Kassé rappelle que monsieur Ibrahima Bah avait pourtant été convoqué à plusieurs reprises par les autorités belges, mais il n’a pas daigné répondre.
«Il a préféré quitté la Belgique pour rejoindre Conakry, et c’est au niveau de Yattaya que la police guinéenne a pu mettre main sur lui pour ouvrir des enquêtes.»
Au niveau de l’interrogatoire, Ibrahima Bah a nié les faits, selon Boubacar Kassé.
«Ce qui reste clair, c’est qu’une de ses filles détiendrait par devers elle, le son de la déclaration de son père, qu’elle a eu à enregistrer et qui a reconnu les faits, et possède comme preuve suffisante contre son père. Mais il semblerait que ce n’est pas une première fois, ni une deuxième fois. Il y a plusieurs mois de cela où années, il aurait abusé de ses filles», a-t-il dit.
L’accusé sera présenté au procureur de la République près le tribunal de première instance de Kaloum, après les procédures à l’OPROGEM, informe l’officier de la police.