L’ancien coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG a fait des révélations ce dimanche 23 octobre 2022 sur son retour en exil. Contraint de quitter le pays dans des conditions difficiles pendant le régime d’Alpha Condé, suite à des poursuites judiciaires engagées contre lui après la mort du journaliste Mohamed Koula Diallo, au siége de l’UFDG, Souleymane Bah connu sous le nom Thiâ’ngueul explique avoir négocié pour rentrer à Conakry.
“Je vais être honnête avec vous. Il y avait beaucoup de mensonges dans ce qui a été dit sur mon retour d’exil. J’ai entendu dire qu’on lui a donné de l’argent, il a dormi dans un hôtel quand il est rentré. Il y a une chose qui est vraie, lorsque j’ai décidé de rentrer, sachez déjà que j’ai perdu mon père pendant mon absence. Donc, à un moment donné, ma décision était de rentrer. Il fallait que je trouve un moyen de rentrer et évidement, j’ai négocié mon retour et la seule chose qu’on m’avait demandée et sur laquelle j’ai donné mon accord. On m’a dit: tu rentres tu fermes ta gueule”, a révélé Thiâ’ngueul.
Tout de même, l’actuel secrétaire général du Ministère de l’information et de la communication soutient avoir informé son ancien patron Cellou Dalein Diallo, de toute la procédure qui lui a permis de regagner le bercail.
“Je voudrais préciser que toute la procédure de négociation jusqu’a la fin, j’ai dit tout à Cellou Dalein. Je lui ai expliqué exactement tout le processus par lequel je suis passé. Je n’ai jamais fait quoi que ce soit à l’époque sans qu’il n’ait été informé”.
Une fois en Guinée, cet ancien cadre de l’UFDG dit avoir compris que le régime d’Alpha Condé à l’époque était prêt à créer des difficultés aux proches de l’opposant Cellou Dalein Diallo qui refusent de se soumettre à ses propositions.
Ce qui a précipité sa décision d’abandonner la politique. Mais avant de prendre la décision poursuit-il, il avait déjà informé le leader de l’UFDG.
“Je lui ai dit que je suis rentré en Guinée mais faut que je travaille parce que ma famille a besoin de moi. Si je continue à m’engager en politique, je ne travaillerais pas parce que ceux qui tiennent le pays ne me laisseront pas le temps de travailler. Mais je lui ai dis que je ne quitte pas à l’UFDG. Si un jour je devais quitter l’UFDG, ça ne sera jamais pour aller dans un autre parti politique”, a retracé le Secrétaire général du ministère de l’information et de la communication ce dimanche, à l’AG Foutti-Laffidi.