Le procureur général, près la Cour d’Appel de Conakry a reçu les présidents des associations de presse à son parquet ce mercredi 23 février 2022. Face à Alphonse Charles Wright, les représentants des différentes structures de médias guinéens ont exposé leurs préoccupations sur les procédures d’interpellation des journalistes, auparavant appliquées sous le régime déchu, qu’il faille revoir.
L’équipe des associations de presse était composée d’Amadou Tam Camara (AGUIPEL), Aboubacar Camara (Urterlgui) et d’autres responsables de médias. Le procureur général près la Cour d’Appel de Conakry, en face de ses visiteurs, a exprimé son regret suite à la ‘’mauvaise interprétation’’ par certains journalistes, de sa sortie médiatique mardi relative à la mise en garde de la Haute autorité de la communication (HAC), contre les organes de presse dans les traitements de certaines informations.
Alphonse Charles Wright a déclaré être déçu du comportement des hommes de médias qui se livrent à des critiques ‘’sans fondement’’ contre sa personne. Pourtant « Je ne suis pas contre les journalistes… Mais je ne suis pas négociateur en matière de la loi. Je m’oppose pour la poursuite des journalistes qui font bien leur travaille », a laissé entendre le procureur général. Il a précisé tout de même que des journalistes qui feront face à la loi pour ‘’une mauvaise foi’’ dans le traitement de l’information, aucune pitié ne sera faite à leur égard.
Le président de l’Aguipel a attiré l’attention de Charles Wright sur la procédure d’interpellation des journalistes. Amadou Tam Camara a signalé qu’il faille plutôt interpeller pour une ‘’citation directe’’ au lieu qu’il soit placé en détention préventive.
Le procureur général près la Cour d’Appel de Conakry a salué le déplacement des présidents des associations de presse, qu’il a qualifié d’utile, consistant à exposer leurs préoccupations et demander des éclaircissements après sa conférence de presse.