En attendant la validation de la date proposée par la Céni, les opposants au régime d’Alpha Condé continuent de manifester leur doute quant à la crédibilité de l’organisation de la future présidentielle en Guinée.
Dix ans de gestion du régime en place, “mais rien a bougé”, selon l’ancien haut représentant d’Alpha Condé. “Nous sommes au point où on était. On n’a pas encore bougé...”, a dit Sidya Touré, président de l’Ufr.
En ce qui concerne la date proposée (18 octobre) par la Commission électorale nationale indépendante pour la tenue de l’élection présidentielle, l’opposant pense qu’il faut plutôt régler des problèmes qui constituent une aspiration des populations.
Par conséquent, Sidya Touré rappelle qu’il ne reconnait pas les élections législatives, a fortiori, celle référendaire du 22 mars dernier:
“Il faut que les élections législatives et référendaire soient reprises dans les conditions normales, surtout les élections législatives. Le référendum, on n’en parle pas. Parce qu’on ne sait même pas quel est le texte qui a été adopté. Et nous sommes dans la menace absolue aujourd’hui. On ne sait même pas où le pays en est réellement”, a dit le président de l’Ufr dans un entretien accordé à nos confrères de Guinéenews.