Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg) version Aboubacar Soumah s’oppose à la tenue d’un nouveau congrès après celui du 26 janvier dernier ayant permis l’élection d’un bureau exécutif national.
En plus de «l’ingérence et des persécutions suivies des arrestations arbitraires des syndicalistes», le Slecg d’Aboubacar Soumah accuse aussi le gouvernement d’utiliser le camp de Sy Savane, secrétaire général déchu, pour déstabiliser le syndicat des enseignants.
«Le nouveau bureau, engagé dans la défense des intérêts moraux et matériels des enseignants, se trouve confronté à la déstabilisation voulue et entretenue par le gouvernement en violation flagrante des conventions de l’OIT relative à la liberté et à la protection du droit syndical et de l’article 20 de la Constitution guinéenne», a indiqué le porte-parole Mohamed Bangoura dans une déclaration ce mercredi.
Le nouveau bureau exécutif national du Slecg, élu le 26 janvier dernier, soutient que la tenue d’un nouveau congrès tel que l’envisage le camp adverse sur les directives du gouvernement, est contraire aux textes en vigueur. A cet effet, il considère que «le seul interlocuteur crédible reste le nouveau bureau exécutif national du Slecg dirigé par Aboubacar Soumah».
Malgré les menaces de suspension de leurs salaires, les enseignants n’obtempèrent pas. «La grève continue jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications», insiste Aboubacar Soumah.