Les assistants parlementaires des membres du bureau de l’Assemblée nationale, menacent d’aller en grève. Ils l’ont fait savoir à travers un mémorandum adressé au Secrétaire général de l’Assemblée nationale, dans les jours précédents, pour non-paiement de leurs primes de session et de rémunération du mois d’octobre 2021.
Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, ces personnes disent se retrouver sans travail alors que l’administration parlementaire est restée maintenue. Joint au téléphone ce samedi 20 novembre 2021, le Secrétaire général de l’Assemblée nationale a expliqué que le sort des contractuels n’engage en aucune manière la responsabilité de l’administration de l’institution.
«Il y a plusieurs catégories de travailleurs à l’Assemblée nationale. La première catégorie, ce sont les fonctionnaires parlementaires engagés sur la base d’arrêté du président de l’Assemblée nationale. Eux, ils sont des fonctionnaires permanents comme ceux de l’administration gouvernementale», a détaillé Dr Mohamed Bérété.
Dans certains cas, l’administration de l’institution fait appel à des contractuels pour faciliter le travail des membres du bureau de l’Assembléenationale, qui prennent la responsabilité de choisir des assistants, ajoute-t-il.
«Nous utilisons pour certains processus spécifiques, des contractuels pour une durée déterminée, renouvelable au besoin exprimé par l’Assemblée nationale. Généralement, la durée se limite à un ou deux ans maximum, renouvelable. En réalité, les 17 bureaux sortants de la 9e législature, ont au cours d’une réunion, décidé d’avoir des assistants, chose normale. En tant que membre du bureau de l’Assembléenationale, ils ont des ateliers spécifiques et pour l’accomplissement de ces tâches, ils ont droit à des assistants personnalisés. Ce sont les membres du bureau qui les désignent et normalement un contrat leur est dédié», nous a confié monsieur Bérété, avant de poursuivre: « Ils ne sont pas des contractuels de l’administration parlementaire. Ils sont plutôt des contractuels des membres du bureau qui est lui-même renouvelable chaque année.
Donc si eux (membres du bureau parlementaire, Ndrl), ils s’en vont, automatiquement, ils (assistants), s’en vont aussi…»